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L'Orée du Crépuscule

Informations pratiques

Accès :

Carré de Baudouin
121 rue de Ménilmontant
75020 Paris

Accès libre

Dates :

Contact :

Tél : 01 40 33 50 05

Déambulation dansée au Carré de Baudouin

Jeudi 13 février à 19H15

Le carré Baudouin accueille pour la seconde fois de l'année une déambulation dansée de 35 minutes en deux parties immersives dans l'espace de l’exposition « Interstices : Kate Barry et le paysage ». Une Improvisation collective avec musicien live suivi d’une composition collective sur une proposition de Georgey Souchette.

Un moment onirique à ne pas manquer !

Les interprètes

Les danseuses :

ACCADE Maeli
BARON Elysa
BEAUCAMP OCEANE
BONNET Suzon
BOUREGAT LAÏNÉE
CASTELLARO ALICE
DEGOVE Julia
Deniaud Isaline
GOTTRY Adèle
HERLUC Selena
JABLONKA Héloïse
LEROUX--WAGMAN Esther
MANCHEGO DIAZ Alma
PLON Julia
RODRIGUEZ Paul-Émile
TERRENG Lola
TRIMBUR Hannah
VIMARD Avril

Musique : Moses Yoofee, Montage : Meyrier Rafaël

Photos et montage vidéo : Georgey Souchette

L'exposition INTERSTICES

Tout aurait mené la photographe Kate Barry à la lumière, aux paillettes, à la facilité. Au sein d’un contexte familial avantageux, elle a « fait » sa renommée avec des modèles prestigieux (des stars de la variété française, des actrices, des mannequins célèbres). Au début des années 2000, Kate Barry est une portraitiste reconnue, une photographe de mode accomplie. Elle s’emploie à partir de 2002 à dépasser ce cadre rigide qui l’enferme et la limite. Le paysage devient son nouveau « terrain de jeu », son territoire d’expression intime, la voie par laquelle elle pourra exprimer sa sensibilité et son talent.

Dès ses premiers essais photographiques en Bretagne dans les années 1995-1996, Kate Barry met en place une écriture photographique qui lui est propre : l’enfermement, la contrainte, les décors dépouillés presque à l’état de ruine. A partir de 2002, cette écriture se déploie : le paysage et la ruine, la trace résiduelle du végétal dans une architecture à l’état d’abandon, la mélancolie, des atmosphères pesantes. Dès lors, Kate Barry mène de front sa carrière de photographe de commande et ses recherches personnelles autour du paysage. Mais d’un paysage singulier, à échelle humaine, loin du panorama contemplatif ou de la complaisance.

Au gré de ses voyages, parfois accompagnée de l’écrivain globe-trotter Jean Rolin aux quatre coins du monde (Jordanie, Etats-Unis, Inde… Dinard), Kate Barry accumule les paysages, des morceaux de route, des ciels plombés, des architectures à l’abandon, de fragiles végétaux trouvant le chemin de la lumière au cœur du béton… Marie Darrieussecq parlera de tiers-paysages.

Alors que le fonds de Kate Barry est conservé par le musée Nicéphore Niépce depuis 2021, l’exposition Interstices se propose de redécouvrir le travail de paysage de Kate Barry, qu’elle a peu exposé de son vivant et que les expositions « The Habit of Being » (Arles, 2017) et « My Own Space » (musée Nicéphore Niépce, Chalon-sur- Saône, 2023) n’ont fait qu’effleurer.

Entrée libre dans la limite des places disponibles

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