Conférence : "L'improvisation chez le danseur-musicien"

Vendredi 21 juin à 20h30

Par Isabelle MARQUIS

En partenariat avec la Maison du Duke

Les danseurs donnent à voir la musique. C’est le titre de l’histoire du tap dancing (claquettes) par Brian Seibert : « Ce que l’œil entend ». Dans le cas des tap dancers, les danseurs de claquettes donnent aussi à entendre, à l’égal d’un musicien percussionniste. Mais un danseur peut aussi se passer de musique et ne laisser qu’à voir, invitant le spectateur à créer sa musique intérieure.

De quelle musique et de quelle danse allons-nous parler aujourd’hui ? Du jazz et de toutes les danses qui se pratiquent sur le jazz (claquettes, danses populaires, de société, de scène…), en commençant par les origines jusqu’aux danses contemporaines qui en découlent.

L’improvisation est une des composantes du jazz et donc des danses « jazz ». Plutôt que d’en donner une définition, je vous propose une réflexion sur les éléments propices qui vont mener le danseur musicien vers l’improvisation : la maîtrise d’un « vocabulaire » (technique), l’assimilation du répertoire (musical et chorégraphique), la transmission, les échanges… cultiver son originalité.

De nombreux extraits vidéo, audio, photos et documents iconographiques illustreront cette réflexion.

Spécialiste de la danse et de la comédie musicale à la Maison du Duke, tap dancer, Isabelle Marquis a collaboré à de nombreuses collections de disques, publications musicologiques, historiques et à trois expositions sur le jazz, dont une sur la danse.