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SE TENIR DEBOUT

Informations pratiques

Accès :

CONSERVATOIRE CHARLES MUNCH
7, rue Duranti
75011 Paris

Accès libre

Dates :

Le 15/05/2022
dimanche de 18h00 à 19h00

Contact :

Tél : 01 47 00 86 07
Courriel : conservatoire11@paris.fr

SE TENIR DEBOUT, SPECTACLE DE DANSE CONTEMPORAINE

OUVERTURE DE LA SEMAINE DE LA DANSE

SE TENIR DEBOUT

LE 15 MAI À 18h

Durée approximative 1h

À L’AUDITORIUM DU CONSERVATOIRE CHARLES MUNCH

Aux Antilles, le mois de mai est dédié à la mémoire des victimes de l’esclavage et aux résistances anti-esclavagistes. Notre spectacle leur fait honneur, également.

Au cours de cette période est célébrée la lutte des résistants guadeloupéens, en mai 1802, contre le rétablissement de l’esclavage par les troupes napoléoniennes (l’issue de cette guerre est le suicide de Louis Delgrès ainsi que 300 femmes et hommes au cri de « Vivre libre ou mourir »). L’autre célébration est celle des insurrections victorieuses du mois de mai 1848 en Guadeloupe et en Martinique conduisant à l’abolition de l’esclavage. Ce mois est également associé au souvenir douloureux des massacres de mai 1967 à Pointe-à-Pitre (Guadeloupe); une répression tragique orchestrée par le préfet de l’époque via les forces de l’ordre et qui fit plus de 87 morts.

Au Brésil, suite à des nombreuses rebellions, le 13 mai 1888 la princesse Isabel signe la loi qui abolit l’esclavage, la ”Lei Áurea”.

Le spectacle SE TENIR DEBOUT se veut un écho contemporain à cette aspiration universelle à la liberté. Par la « parole » du corps nous avons voulu faire un éloge de l’indignation contre les injustices du monde.

  • KON ZOZYO TOUCHÉ (Comme des oiseaux fauchés),

Court métrage de Sandrine Pierrot et Max Diakok

  • HORS KABOUYA 2 (Kabouya : mot du créole guadeloupéen signfiant noeud)

Chorégraphie : Max Diakok

Musique en direct : Max Diakok et Loig Delanoy

HORS KABOUYA 2 est la transcription poétique de la quête de verticalité et d'équilibre. C'est un clin d'œil aux stratégies ancestrales : se défaire de ses nœuds, être connecté à la terre tout en faisant voir la fausse fragilité du bigidi (déséquilibre), sortir de l'enclos pour embrasser l'immensité de l'espace.

J'ai élaboré un vocabulaire gestuel s'inspirant de la danse Gwoka de Guadeloupe, danse héritée de l'esclavage.

Cette pièce est également un clin d'œil aux luttes contre toutes formes d'oppression.

Par les élèves du 3ème cycle contemporain : Loona Destour-Ricci, Garazi Garcia-Palacios, Agathe Green, Odette Lecasble, Isis Neret, Irina Noussenbaum, Armand Poisot, Ambre Tedoldi, Adélie Teste et Landelin Wuillemin

Entracte Musical, Max Diakok et Loig Delanoy

  • RESTITUTION DE MASTER CLASSE

Chorégraphie : Gabriela Gomez Abaitua

Musiques : Alegrias Variation, Peter Walker, Sans titre, Dani Barba

Le flamenco, est un art d’un vocabulaire et d’une technicité unique qui se construit dans les rues et porte les expériences des vies nomades. C’est par ses rythmes et ses danses que le peuple gitan, toujours persécuté, résiste et reste uni dans les terres andalouses. Parce qu’ils pleurent les tristesses, et célèbrent les joies ensemble.

J’ai voulu mettre les rythmes du flamenco au service des élèves pour leur faire goûter à cette expression corporelle. C’est aussi une façon de faire mémoire et de donner voix à chacune de ces histoires

.

Par les élèves à partir de la 2ème année du 2ème cycle contemporain : Halana Atangana-Abah, Lili Baker-Waeckerle, Frida Barbat-Chapier, Anaya Genty, Loula Guerinel, Emma Houdre-Gregoire, Nihad Malki, Lou Perrin, Nina Perrot, Alba Trashorras, Ileana Trashorras, pour le deuxième cycle.

Loona Destour-Ricci, Garazi Garcia-Palacios, Agathe Green, Odette Lecasble, Isis Neret, Irina Noussenbaum, Armand Poisot, Ambre Tedoldi, Adélie Teste et Landelin Wuillemin pour le troisième cycle.

  • SE TENIR DEBOUT

Chorégraphie et interprétation : Gwen RAKOTOVAO

Musique : Aia et Arovy de Régis Gizavo, piano par Victor Gutierrez.

« Mitsangana (« lève-toi ! » ou « se tenir debout en Malgache »), est une création de danse qui explore le processus de se tenir debout ainsi que les connotations que ce geste porte.

Avec Mitsangana, Gwen Rakotovao tente de mettre en lumière l’importance de ce geste quotidien de se lever. Un mouvement, qui dans une société où les populations sont constamment réprimées, représente un geste politique de résistance.

Se tenir debout, c’est aussi grandir. C’est une première étape pour avancer. Une véritable exploration des enjeux physiques et culturels que ce mouvement vertical implique : se lever pour marcher, se lever pour improviser, se lever pour résister, se lever seul ou ensemble, etc… »

  • J’AVAIS LE CŒUR GROS, LA DANSE M’A ÉGAYÉE, extrait.

Chorégraphie : Dionisia Ferreira

Musique : Sal de Iemanjá, par Carlinhos Brown

Cette danse est créée en 2016 pour le Jeune Ballet Paris 11 est un moyen de ne pas oublier un passé historique qui nous appartient à tous qui est celui de l’esclavisation de personnes venues du continent africain et avec ses danses, rythmes, culinaire, en bref, sa culture.

Par le corps, parla danse, hier et aujourd’hui nous pouvons - malgré tout - continuer à savourer la sève de la vie qui pourrait être la joie par le mouvement, par le labeur et le partage artistique.

Par les élèves du 3ème cycle : Agathe Green, Jade Green, Odette Lecasble, Isis Neret, Irina Noussenbaum, Apolline Perrot, Armand Poisot, Ambre Tedoldi, Adélie Teste, et Landelin Wuillemin

Remerciements : notre cher directeur Knut Jacques, qui par son enthousiasme et compétence a permis ce projet d’exister, aux élèves pour leur travail, à Patrice Gonzalez, directeur du Centre Victor Gelez et les chorégraphes invités qui ont tout de suite accepté la restitution de leurs Master Classes sur scène. À l’Association Dansebrasil ainsi qu’aux collègues Isabelle Paoli et Valérie Grialou pour le prêt de costumes.

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